Présentation personnelle

Valentin est né en mai 2000 dans une clinique parisienne avec 10 jours d’avance. Âgée de 24 ans, suivie par une gynécologue obstétricienne, je me suis laissée guider par « ceux qui savent », les soignants. La naissance s’est plutôt bien déroulée. Une péridurale m’a permis de ne pas souffrir et de laisser les soignants faire leur job. C’était mon premier bébé, c’était extraordinaire. Amandine est née en mai 2002 dans une maternité des hôpitaux publics de Lyon, à J+7, après des menaces de fausses couches, puis des menaces d’accouchement prématuré avec 2 hospitalisations et l’éventualité d’un déclenchement à J+10. Le travail s’est fait en très grande partie à la maison. Amandine est née 3/4h après mon arrivée à la maternité, sans péridurale. Cette naissance a été « notre » naissance. C’est par cette expérience d’une puissance hors du commun que je suis devenue femme !
Forte de cette expérience, je me suis préparée à vivre une naissance « physiologique » pour Jeanne en mars 2007 et Matthias en novembre 2008. Cette préparation physique et mentale m’a aidée à tenir bon dans le feu de l’action.
Ces trois naissances ont été les expériences les plus puissantes de ma vie de femme. Je me sentais à ma place et personne ne pouvait me la prendre. J’ai aimé être actrice à 100%, soutenue par mon mari et le personnel soignant, connectée à mon bébé, merveilleux partenaire, avec qui je vivais l’aventure de sa naissance. Mes 4 enfants me font grandir chaque jour, dans ma vie de femme, d’épouse et de mère. Après la naissance de Matthias, notre 4ème et dernier (!), je sentais que je ne pouvais pas en avoir fini avec le monde de la naissance. J’étais pourtant comblée par nos 4 enfants.
C’est grâce au livre « Naissances merveilleuses » d’Ophélie Célier et Thomas Piet que j’ai découvert le métier de doula. Le site de l’association des doulas de France est alors venu répondre aux nombreuses questions que je me posais et alimenter le feu qui m’avait embrasée. Tout devenait limpide, évident : c’était vers ce métier que je voulais m’orienter ou plutôt que c’était cette vocation qui dormait en moi et qui n’attendait que cette étincelle !